2ème article de cette nouvelle rubrique consacrée aux conseils de saison et orientée sur l’utilisation de l’aromathérapie et de la phytothérapie mais pas uniquement.
L’article complet étant un peu long, j’ai choisi de le couper en 2 parties. Vous trouverez ici tout ce qu’il vous faut savoir sur les animaux qui piquent ou mordent.
Et là, comment éviter les attaquent 🙂 ou que faire en cas de piqures !
Bonne lecture !
Table des matières
Pour en savoir plus sur les piqures d’insectes…
… et autres petites bêtes.
Le soleil revient et avec lui, l’envie de pique-niquer dehors, de se balader à la campagne, au bord de l’eau… Mais les petits insectes nous guettent ! Nous débarquons sur leur territoire et, soit ils veulent se défendre, soit ils en profitent pour se nourrir ou nourrir leur progéniture.
Il existe différents insectes piqueurs. La liste qui suit n’est pas exhaustive et ne s’intéresse qu’aux principaux animaux présent dans en France métropolitaine, en Europe et en zone non-tropicales.
Les moustiques
Ils en existent plusieurs genres. Le plus couramment représenté est le genre Culex, qui n’est généralement pas un vecteur de maladie dans nos régions.
Le réchauffement planétaire et l’augmentation des échanges entre les différentes zones du globe aident à la migration de genres encore inexistant en France métropolitaine il y a quelques années et avec eux, l’arrivée de maladies dont ils sont vecteurs.
Ainsi, le genre Anophèle est vecteur du Paludisme et le genre Aedes, dont le représentant le plus célèbre est le moustique tigre, est vecteur de la Dengue et du Chikungunya.
Les cas de transmission sont encore assez rare en France métropolitaine mais le principe de précaution veut que l’on se protège et surtout que l’on protège les enfants et les femmes enceintes.
Chez les moustiques, c’est la femelle qui pique. Elle nous prélève un peu de sang pour nourrir ses oeufs. Pour éviter que sa trompe ne se bouche, elle injecte une substance anti-coagulante. Cette substance provoque une réaction inflammatoire (œdème généralement localisé, rougeur, chaleur) ainsi que la libération d’histamine (qui provoque les démangeaisons).
Pourquoi se gratter augmente ensuite la sensation de démangeaisons ? Plus vous vous grattez, plus la quantité d’histamine libérée est importante. Et comme on vient de le voir, c’est l’histamine qui est responsable de cette sensation, d’où l’utilisation possible d’anti-histaminique en cas de piqure, on va le voir plus loin.
Généralement, l’inflammation et les démangeaisons s’estompent en 2 ou 3 jours. Mais certaines personnes développent des allergies. Dans ce cas, l’œdème lié à la piqure sera plus étendu et la réaction durera plus longtemps.
Voici le lien vers un site intéressant, dédié majoritairement aux moustiques et à leur présence en France et dans le monde mais dans lequel vous trouverez des informations sur les frelons asiatiques et les phlébotomes (si vous n’êtes pas familier de ces petites bêtes, pas d’inquiétude, j’y viens !).
Les phlébotomes
Il s’agit de petits insectes ressemblant à des moucherons. Ils sont plus petits que les moustiques et plus craintifs, leurs piqures sont courtes mais répétées.
Ils sont vecteurs de maladies telle que la fièvre à phlébotome ou la Leishmaniose.
Qu’est-ce que la Leishmaniose ? Cette maladie est liée à la présence d’un parasite qui va nous être inoculé par l’insecte. Le principe est le même que pour le Paludisme, la Dengue ou le Chikunkunya. Cette maladie provoque des affections cutanées et viscérales. L’évolution peut être lente et pas forcément évidente à diagnostiquer.
La raison pour laquelle je fais un focus est la suivante : cette maladie, habituellement peu présente en France métropolitaine, touche depuis quelques années le sud de la France. Et elle ne concerne pas que les humains. Les animaux, les chiens en particulier, peuvent l’attraper de la même manière que nous. Mes grand-parents ont perdu un chien à cause d’un diagnostic trop tardif.
Donc pensez à protéger aussi vos animaux avec des produits spécifiques et complets, tels que Advantix ou Frontline Tri Act, par exemple ; soyez vigilant car tous les produits anti-tiques ne protègent pas contre le phlébotome. Vous pourrez aussi trouver plus de détails en allant sur ce blog. Et n’hésitez pas à poser la question à votre vétérinaire ou à votre pharmacien.
Les tiques
Elles concernent elles aussi les humains et les animaux, tout comme les moustiques d’ailleurs. Mais leur méfaits sur les animaux sont relativement bien connus et facile à prévenir donc je ne m’attarderais pas dessus.
Techniquement, les tiques sont des arachnides (comme les araignées) acariens et non pas des insectes. Elles mordent plus qu’elles ne piquent, en plantant leur rostre dans notre peau. Le rostre est recouvert d’épines qui s’opposent au retrait de la tique quand on tire dessus. Nous allons voir plus loin comment s’en débarrasser en cas de morsure.
Les tiques sont vecteurs de la maladie de Lyme, dont l’agent responsable est une bactérie (de type Borrélia).
Toute piqure de tique doit faire l’objet d’une visite chez le médecin, à plus forte raison si la tique retrouvée est grosse car cela signifie quelle est accrochée depuis un certain temps ; la probabilité de transmission de la maladie de Lyme augmente avec la durée de présence de la tique.
Les araignées
Les araignées sont elles aussi des arachnides ; elles sont les plus connues de cette classe. Leur piqure est en réalité une morsure défensive, contrairement aux petites bêtes citées plus haut qui elles, cherchaient à se nourrir.
Les araignées ne transmettent pas de maladies mais elles inoculent un venin qui va provoquer une nécrose locale (plaque noir). La gravité de la morsure va être fonction du genre d’araignée et de la réaction de la victime. Mieux vaut surveiller l’évolution de la blessure et ne pas hésiter à la faire contrôler par votre médecin ou même votre pharmacien, qui saura vous orienter en cas de besoin.
Les guêpes, abeilles et autres frelons
Ils s’agit d’insectes de l’ordre des hyménoptères. Ils piquent pour se défendre et inoculent un venin grâce à leur dar.
Leur piqures sont douloureuses (surtout celles des frelons) mais le plus souvent anodines sauf en cas :
- d’allergie
- de piqures dans ou autour de la bouche, des yeux, du cou
- de piqures multiples
Les piqures de frelons asiatiques répondent à la même description. Leur potentielle gravité est principalement liée au fait que les frelons asiatiques sont plus agressifs que ceux habituellement présents dans nos régions. Le risque de piqure multiple est donc plus grand. D’autre part, et c’est le cas avec tous les frelons, leur dar plus long ainsi que leur taille conduit à une inoculation de venin en plus grande quantité et souvent directement dans la circulation générale ; la réaction sera plus forte et plus rapide.
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